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11 mars 2009 3 11 /03 /mars /2009 10:23
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10 mars 2009 2 10 /03 /mars /2009 16:53
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9 mars 2009 1 09 /03 /mars /2009 17:33
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9 mars 2009 1 09 /03 /mars /2009 12:25

Spécialisée dans les travaux d'accès difficile, la société Ouest Acro basée en Mayenne (53) est intervenue sur une falaise de 60 mètres de hauteur au Tréport. Ce chantier s'est déroulé en trois étapes : la première consistant à protéger le site où se déroulaient les travaux de réhabilitation du funiculaire de la ville et les deux suivantes, à sécuriser les zones de stationnement et les habitations situées en contrebas. Pour mener à bien ce chantier, une équipe de cinq cordistes s'est attelée à la purge de la falaise, à la fixation des rochers et à la pose de filets de protection et d'écrans pare-blocs.

Travailler suspendu à une corde à 60 mètres de hauteur nécessite un minimum de compétences et d'équipements. Les ouvriers d’Ouest Acro sont formés à ce métier (lire encadré) et utilisent du matériel renforcé : double système de cordage et d'ancrage. Mais leur sécurité ainsi que celle des autres intervenants et des habitants dépend aussi de l'analyse des risques effectuée au préalable.

 

Evaluer les risques

Sur ce chantier, il a fallu tenir compte de la configuration des lieux et de la nature de la roche. Pour déterminer les interventions à effectuer, la société s'est appuyée sur une analyse géologique réalisée par un cabinet d'études. « La falaise du Tréport est constituée de craie altérée, précise Grégoire de Warren, chargé d'affaires chez Ouest Acro, le simple frottement des cordes sur lesquelles descendaient nos équipes lors des purges risquait de provoquer des chutes de pierre. » Ouest Acro s'étant engagé à intervenir sans évacuer la zone d'habitation en contrebas, des protections provisoires ont donc été installées afin de canaliser les éclats de roche lors des purges.

Pour fixer les blocs de pierre, les ouvriers ont utilisé une machine de forage de 450 kg suspendue à la falaise au moyen de câbles. « Le site étant exigu, nous avons dû utiliser des câbles de téléphérique pour hisser la machine de forage et les équipements de protection », explique Grégoire de Warren. A certains endroits, le boulonnage des masses instables s'est effectué sur une profondeur de onze mètres pour atteindre la partie saine de la roche.

 

Le chantier en bref

Nature du chantier : confortement de falaise.

Date : début 2005 à début 2008 en trois tranches, la dernière ayant eu lieu de novembre 2007 à février 2008.

Maître d'ouvrage et maître d'œuvre : ville du Tréport.

Intervenant : Ouest Acro.

Coût du chantier : 438 000 € HT

Nombre de personnes : 5 à 7.

Heures de travail : 3 000.

Sécurité : analyse des risques et compétences métier

Comme toutes les entreprises spécialisées dans les travaux en hauteur, Ouest Acro se doit de respecter une réglementation stricte en matière de sécurité. Evaluation des risques, équipements de sécurité, compétences des équipes, travail de prévention font partie des éléments clés de ce type d'activité. « Dans le cas du chantier du Tréport, nous avons fait appel à un cabinet d'études pour établir une cartographie précise des risques », souligne Luc Boisnard, le p-dg d’Ouest Acro. Comme l'exige le décret du 1er septembre 2004, les ouvriers intervenant en hauteur sont formés aux techniques de sauvetage. Et en matière de compétences métier, les cordistes d’Ouest Acro détiennent tous au minimum le Certificat d'aptitude aux travaux sur corde (CATSC) ou le premier niveau du Certificat de qualification professionnelle (CQP) d'ouvrier cordiste. Par ailleurs, l'entreprise organise tous les ans pour ses collaborateurs une journée de sensibilisation à la prévention des risques.

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8 mars 2009 7 08 /03 /mars /2009 19:13
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8 mars 2009 7 08 /03 /mars /2009 11:30
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8 mars 2009 7 08 /03 /mars /2009 09:28

Alice Isaacson est née en Irlande le 2 octobre 1874. Elle a reçu sa formation en soins infirmiers à l'hôpital St. Luke's, à Cedar Rapids, en Iowa. Après avoir obtenu son diplôme, elle a travaillé au Chicago Lying-In Hospital.

Alice a fait partie du Royal Army Medical Corps (RAMC), puis s'est jointe au Canadian Army Medical Corps (CAMC) le 29 août 1916. À partir de septembre 1916, elle a travaillé en Angleterre et en France pour l'Hôpital général canadien no 2.

Le fonds que détient Bibliothèque et Archives Canada contient deux journaux personnels d'Alice Isaacson, qui portent sur les années 1917 et 1918. Ces journaux fournissent un compte rendu du travail et des activités sociales d'Alice au cours de ces deux années. Alice suivait de près l'évolution de la guerre et faisait souvent état dans ses journaux de la progression des opérations militaires et de leur incidence sur l'hôpital. De plus, elle y exprimait largement son intérêt pour la participation des États-Unis à la guerre et y rédigeait des descriptions détaillées et éloquentes de ses voyages et de ses découvertes.

Les paragraphes suivants reposent sur des extraits de journaux d'Alice; ils donnent un aperçu de ce qu'elle a vécu pendant la guerre en reprenant ses propres mots. Les journaux sont en anglais, mais les extraits ont été traduits.


Dès mars 1917, le journal d'Alice était déjà rempli de descriptions de l'hôpital et des patients dont elle s'occupait. L'infirmière établissait souvent des rapports entre les opérations militaires et les blessés qui étaient admis à l'hôpital. Dans son journal, elle écrit : « Il y a tellement de blessés qui arrivent maintenant! Les troupes britanniques participent activement à [?] -- leur progression a été spectaculaire au cours des derniers jours -- mais cela entraîne évidemment des décès et des blessures. » (Journal d'Alice Isaacson, 15 mars 1917)

En plus d'accomplir leurs tâches régulières, certaines infirmières comme Alice écrivaient des lettres aux proches de leurs patients. À la fin de mars, Alice mentionne : « Nous avons un autre cas de tétanos dans l'aile. Pas d'espoir pour ce pauvre garçon -- j'ai écrit à sa mère tous les jours -- pas de réponse. » (Journal d'Alice Isaacson, 27 mars 1917)


Comme en témoignent ses journaux, Alice surveillait la participation des États-Unis à la guerre avec grand intérêt. Même si elle a travaillé pour le RAMC et le CAMC, elle avait passé plusieurs années aux États-Unis pour suivre sa formation d'infirmière. L'entrée des États-Unis en guerre, en 1917, a vivement suscité son intérêt : « Beaucoup d'émotions aujourd'hui -- le Sénat américain a voté en faveur de la guerre contre l'Allemagne! » (Journal d'Alice Isaacson, 4 avril 1917) « C'est réjouissant de voir le drapeau américain flotter partout aux côtés de ceux des Alliés! » (Journal d'Alice Isaacson, 7 avril 1917)

Alice fait de nouveau mention des forces américaines en juillet 1918 : « L'intervention des Américains est remarquable -- ils reçoivent de nombreux éloges de la part de toutes les troupes alliées. » (Journal d'Alice Isaacson, 29 juillet 1918)


Plusieurs pages des journaux d'Alice sont émaillées de descriptions des victimes des attaques aux gaz, qui étaient fréquentes au cours des combats en 1917. Les descriptions qu'Alice faisait de ses patients étaient remplies de compassion et très révélatrices : elles exposaient sans détour les effets que les gaz produisaient sur ses patients. Par exemple, en juillet 1917, Alice écrit : « Gros convoi ce soir. Plusieurs victimes sont intoxiquées par les gaz ou brûlées par des obus chimiques. Certaines sont affreusement blessées, surtout aux yeux. Les nouveaux masques à gaz introduits récemment se révèlent inadéquats; les gaz pénètrent dans le masque et le brûlent. » (Journal d'Alice Isaacson, 17 juillet 1917)

Quelques jours plus tard, elle ajoute : « Un convoi est arrivé ce soir. Des victimes des gaz -- 300 hommes brûlés par [?], un nouveau gaz utilisé par les Allemands, qui est imperceptible sur le moment. Après quelques instants, la victime se rend compte que son nez, sa gorge et ses yeux sont horriblement brûlés. En peu de temps sa respiration devient très pénible, car la brûlure s'étend à l'ensemble des muqueuses (pulmonaires). » (Journal d'Alice Isaacson, 24 juillet 1917)

Toujours en juillet, Alice écrit: « Un autre gros convoi a été admis […] Entre trente et quarante décès par jour. » (Journal d'Alice Isaacson, 26 juillet 1917) Puis, le 29, elle poursuit : « Les décès continuent de se produire. Des proches arrivent d'Angleterre […] » (Journal d'Alice Isaacson, 29 juillet 1917)

Au cours des mois suivants, Alice a continué à décrire les blessures subies au cours de la bataille d'Ypres. Alice confiait rarement ses propres émotions par rapport à la guerre, mais s'appliquait plutôt à décrire ses patients et leurs souffrances. En octobre 1917, elle donne toutefois une indication de son état : « 1795 patients dans l'hôpital! Des convois amènent et évacuent des patients tous les jours. Chaque soir surviennent un ou deux décès et plusieurs hémorragies! Les sœurs travaillent à la sueur de leur front, mais jamais aucune ne se plaint. » (Journal d'Alice Isaacson, 11 octobre 1917)

Le 2 novembre 1917, Alice a reçu un message l'informant de son transfert à l'Hôpital général canadien no 6, près de Paris, en France. Elle écrit à propos de ce transfert : « En service dans la salle 31, avec les sœurs Patton et Thompson -- quel changement par rapport à Le Treport et à l'Hôpital général no 2! » (Journal d'Alice Isaacson, 7 novembre 1917)


La première section du deuxième journal d'Alice est consacrée à des descriptions d'endroits qu'elle a visités et de paysages qu'elle a vus au début de janvier, pendant son congé. Par la suite, elle s'est mise à écrire des textes plus courts, racontant principalement son travail et ce qui se passait à l'hôpital. Par exemple, voici les seules lignes qu'elle écrit le 21 mars 1918 : « La grande offensive est amorcée! Les Allemands lancent de violentes attaques! Terribles nouvelles du front occidental. » (Journal d'Alice Isaacson, 21 mars 1918)


Alice décrit avec émotion et compassion les réfugiés qu'elle a rencontrés en France : « Les casernes se remplissent de réfugiés de Soissons. Pauvres gens! Des vieillards, hommes et femmes, des enfants de tous les âges, dont certains ont à peine deux semaines, et de pauvres mères affolées! Des gens fatigués, sales et affamés, qui ont le cœur brisé! Quatre enfants ont perdu leur mère, et une autre mère a perdu ses enfants -- elles les a placés dans une voiture le temps de s'affairer à autre chose, et lorsqu'elle est revenue, ils avaient disparu. » (Journal d'Alice Isaacson, 30 mai 1918)


En plus de s'occuper de nombreuses victimes à l'hôpital, Alice et les autres membres du personnel de l'hôpital devaient faire face à la menace des raids ennemis. « Nous avons vécu notre premier raid ce soir (notre premier à Paris). » (Journal d'Alice Isaacson, 28 juin 1918) Voyant que les raids sur la ville se poursuivaient, Alice s'est demandée « si les nuits ne seraient jamais paisibles à nouveau ». (Journal d'Alice Isaacson, 30 juin 1918)


Dans ses journaux, Alice parlait régulièrement des endroits qu'elle avait vus au cours de ses voyages et de ses congés. Elle adorait la nature et se plaisait à admirer la beauté des forêts et des jardins situés tout près. Elle décrivait avec passion des œuvres d'art, des manifestations culturelles, des cathédrales et d'autres édifices qu'elle visitait et dont l'architecture était exceptionnelle. Les textes qu'elle a écrits plus tard révèlent la nostalgie qu'elle éprouvait en constatant les ravages de la guerre dans les campagnes.

En retournant à l'hôpital après un congé, Alice a parcouru la campagne française où elle avait déjà travaillé. Elle a ainsi pu voir la dévastation causée par la guerre. Elle écrit à ce propos :Une agglomération de scènes de guerre! Espérons que, d'ici quelques mois, ces scènes feront partie du passé et que les paysans français [...] laboureront ces champs et pourront élever leur petite famille dans la paix et la tranquillité! […] En retournant à Paris, nous avons traversé lentement la pauvre ville d'Amiens, en ruines. Quelle déplorable scène de destruction, quel gâchis! Nous n'avons pu voir aucune maison intacte -- il y a des maisons coupées en deux et qui ont de grands trous dans le toit et les murs. Dans certaines d'entre elles nous pouvions voir des meubles toujours en place ou partiellement abîmés et des tableaux de travers sur les murs.
(Journal d'Alice Isaacson, 18 septembre 1918)


Au cours des derniers mois que couvre son journal, Alice a souvent fait état de l'atmosphère politique et de l'orientation de la guerre :La Bulgarie s'est rendue aux Alliés, et l'Allemagne et l'Autriche ont réclamé des accords de paix. L'Autriche sollicite instamment un armistice immédiat. Entre-temps, les Alliés remportent de grandes victoires. La Belgique et la France sont évacuées, les villes qui sont occupées par les troupes allemandes depuis quatre ans sont finalement libérées, et les réfugiés s'empressent de retourner chez eux.
(Journal d'Alice Isaacson, 31 octobre 1918)

Peu avant la fin de la guerre, Alice écrit : « L'armistice de l'Autriche a été signé […] L'Allemagne demande aussi un armistice […] Un armistice de 72 heures a été proposé et refusé. Les armées alliées progressent rapidement vers la frontière de l'Allemagne, et tous les événements annoncent la conclusion imminente du conflit. » (Journal d'Alice Isaacson, 10 novembre 1918)

La joie d'Alice était manifeste lorsqu'elle a décrit la fin officielle de la guerre : « Aujourd'hui, à 11 h, les canons ont annoncé la signature de l'armistice avec l'Allemagne! La guerre est finis [sic -- en français dans le texte]! Tous les soldats sont fous de joie! Comme ils se sont réjouis dans la salle commune de l'hôpital lorsque les canons se sont mis à proclamer la paix! » (Journal d'Alice Isaacson, 11 novembre 1918) Elle a raconté les célébrations qui avaient eu lieu dans les rues et a décrit l'allégresse des gens. Elle a également fait une observation intéressante sur les troupes américaines, qu'elle surveillait de près, comme en témoigne son journal. Elle a écrit à leur propos : « C'est difficile à croire, mais Paris semble avoir oublié que les soldats britanniques se sont battus et ont sacrifié des vies pour la France pendant quatre longues années, et même plus. Aujourd'hui, seuls les soldats américains, qui sont intervenus récemment, sont acclamés et fêtés. Comment peuvent-ils oublier si rapidement? Les drapeaux américains flottent aux côtés du drapeau tricolore de la France, mais le bon vieux Union Jack n'est que rarement de la partie! » (Journal d'Alice Isaacson, 13 novembre 1918)
Source

Source : l'appel du devoir, les infirmières militaires canadiennes :
http://www.collectionscanada.gc.ca/nursing-sisters/025013-2303.03-f.php?PHPSESSID=hopo09oon0uf2r88oqim9o62k4&document_cde=1&interval=&total=232&list_cde=&sequence_nbr=1 

 

« Plusieurs changements se sont produits sur la scène politique et militaire. »
(Journal d'Alice Isaacson, 31 octobre 1918) « Tous les petits villages et hameaux aux environs d'Amiens présentent le même spectacle de destruction et de désertion. »
(Journal d'Alice Isaacson, 18 septembre 1918) « Admissions et évacuations sont les mots d'ordre! Nous sommes littéralement devenus un poste d'évacuation sanitaire. »
(Journal d'Alice Isaacson, 4 juin 1918) « Les casernes se remplissent de réfugiés de Soissons. Pauvres gens! »
(Journal d'Alice Isaacson, 30 mai 1918) « Une nouvelle année commence! Personnellement, je n'ai aucun regret de l'année qui vient de se terminer, et que peu d'espoir pour celle qui commence! »
(Journal d'Alice Isaacson, 1er janvier 1918) « Des convois arrivent à tout moment »
(Journal d'Alice Isaacson, 11 avril 1917) « Une bonne nouvelle aujourd'hui! Les États-Unis ont rompu leurs relations diplomatiques avec l'Allemagne! »
(Journal d'Alice Isaacson, 10 février 1917) « Il y a tellement de blessés qui arrivent maintenant! »
(Journal d'Alice Isaacson, 15 mars 1917)
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6 mars 2009 5 06 /03 /mars /2009 10:29

Ridha Arfa et Bruno Garraud ont mis sur pied à l'occasion du 90e anniversaire de l'armistice de 1918, une exposition sur les hôpitaux militaires de la Première Guerre mondiale. Une exposition qui a déjà accueilli près de trois mille visiteurs et se prolonge tout le mois de décembre à la gare haute du funiculaire. Collectionneurs avertis, les deux hommes qui sont aussi des collectionneurs avertis de documents sur cette période ont voulu conserver un support à l'exposition. Ils viennent de publier un livre remarquable reproduisant cent dix photos de ce que fut l'hôpital, une ville hors la ville au-dessus des falaises tréportaises et qui pouvait accueillir alors jusqu'à dix mille blessés. « Nous avons voulu transmettre l'émotion par l'image. Ce n'est pas une encyclopédie, c'est avant tout une collation de documents à hauteur d'hommes figurant l'histoire de ceux et celles qui ont séjourné dans des conditions souvent bien difficiles au Tréport. C'est aussi pour beaucoup de familles tréportaises l'occasion de renouer avec leur passé commun », expliquent-ils. ertaines d'entre elles les ont activement aidés dans leur quête. Le livre paraît en édition bilingue français/anglais. « Beaucoup d'Anglais sont chaque année de passage au Tréport. Certains visitent les deux cimetières militaires de la côte de Dieppe et du Mont Huon à la recherche d'un ancêtre. C'était important pour nous qu'il soit accessible dans ces deux langues », ajoutent-ils.

INFOS PRATIQUES
Le Tréport 
1914-1918 est disponible à l'exposition et dans les offices de tourisme de la région. Il sera prochainement diffusé dans les librairies et Maison de la presse au prix de 23 €.
http://www.paris-normandie.fr/index.php/cms/6
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5 mars 2009 4 05 /03 /mars /2009 00:15

Un auteur à la Bibliothèque d'Ault
Les journées du patrimoine ont été marquées à Ault par l'intervention d'un médecin tréportais en la   personne de Bruno Garraud qui a présenté son livre 'Croix bois croix de fer... à des lecteurs qui s'étaient déplacés à la bibliothèque.
L'ambiance était détendue, assis autour d'une table, sirotant un café préparé par la bibliothèque, Odile Caillet, les lecteurs ont apprécié entendre M. Garraud, citer certains passages de son ouvrage. Mais ce qui suscitait leur curiosité était  de connaître l'existence ou non du 'trésor.
Si l'auteur du roman s'est attaché à respecter l'authenticité historique, (l'histoire se déroule au Tréport), en revanche, il s'est permis quelques écarts en inventant de toutes pièces un trésor
. 'C'est un sujet sur lequel, j'ai beaucoup été interrogé, chacun voulant savoir si le trésor existant vraiment....s'amuse M. Garraud. 
Puis il a terminé son intervention en proposant un jeu. Les lecteurs devaient expliquer, en effet ce qu'était devenu chacun des personnages qui apparaissent dans l'ouvrage.

C. Legrand
http://www.linformateurdeu.fr/



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4 mars 2009 3 04 /03 /mars /2009 11:33

Publié le:  27 décembre 2007

 

Jeudi 20 décembre, une présentation de roman avait lieu au lycée professionnel Le Hurle-Vent. L’auteur Bruno Garraud était venu parler avec les jeunes de son livre « Croix de bois, Croix de fer, Si je mens… ». Les élèves avaient auparavant étudié certains de ces textes en classe.

Au cœur de l’ouvrage, l’histoire locale lors de la première guerre mondiale. Une fiction dont la trame repose sur des faits réels, à l’époque les Terrasses étaient une zone d’hôpitaux militaires britanniques (anglais, canadiens et australiens). Cinq hôpitaux y fonctionnaient à plein régime. On y a dénombré jusqu’à 10.000 blessés et 1500 membres du personnel militaire. À noter que la population actuelle du Tréport est de 7000 habitants. Il reste aujourd’hui quelques traces de ces hôpitaux, comme les deux cimetières britanniques où les morts étaient enterrés. Les blessés arrivaient du front par train. De fin 1914 à début 1919, il pouvait arriver jusqu’à 1000 blessés par jour, la plupart, tombés lors de la bataille de la Somme.

Un tiers du livre se passe donc sur ces lieux. « Je me suis inspiré d’un fond historique sur lequel j’ai greffé une histoire de fiction et une intrigue policière », explique l’auteur. « Mon point de départ a été un article dans un journal de l’époque. Lors de l’offensive de la Somme, des ballons de foot ont été lancés par les Français entre les lignes françaises et allemandes pour pousser les soldats à sortir des tranchées. Ils devaient aller «marquer des buts» dans les lignes allemandes tout en se faisant tirer dessus. J’ai trouvé cela extraordinaire, mais je ne voulais pas en faire un livre historique», ajoute t-il. D’où cette fiction qui a permis aux élèves de pouvoir resituer leur histoire familiale.

Quatre classes ont participé à l’étude, sous la direction de leur professeur de lettres, Patrick Texier, les 3e DP6 (découverte professionnelle), les 1e bac pro secrétariat, les 2° VAM (vente action marchande) et les 2° MDS (métiers du secrétariat). Ils ont effectué un parcours de lecture en cours de lettre et d’histoire. Pendant la demi-heure de conférence, Bruno Garraud a fait circuler des documents de l’époque et des photos. Ensuite, les jeunes ont pu lui poser toutes les questions qu’ils souhaitaient sur son travail et sur le volet historique, la région en 14-18.

Source : L'Informateur
http://www.linformateur.com/news/fullstory.php/aid/6815/Au_Tr%E9port_:_Les_lyc%E9ens_d%E9couvrent_leur_histoire.html

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